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Des AVE MARIA des plus célèbres compositeurs classiques de l'Occident (Schubert, Gounod, Bruckner, Franck, Schumann, …) ainsi qu'aux chants de la Nativité du Christ dans les principaux rites de l'Eglise chrétienne issue d'Antioche et coexistants depuis les premiers siècles du Christianisme :
l'Ancienne Eglise syriaque (ca-tholique et orthodoxe), l'Eglise Maronite qui pratique son rite en langue syriaque et arabe et l'Eglise byzantin melkite qui pratique le rite byzantin de langue grecque et arabe.
Le chant syriaque Maronite traditionnel s'est transmis oralement depuis les premiers siècles du Christianisme. Il est de caractère monastique, austère et d'inspiration populaire; Il est absolument monodique et presque toujours strophique et syllabique.
Les mélodies procèdent toujours par mouvement conjoint et se limitent souvent à un quarte ou à une tierce. Le rythme est varié.
Quant au chant byzantin mélkite, il dérive aussi de la première Eglise d'Antioche. Son utilisation remonte au IV° et VIIe siècle.
Il était interprété en langue grecque, syriaque, puis arabe; actuellement, il n'est chanté qu'en grec ou en arabe.
C'est un chant noble très sophistiqué et mélismatique, sa composition suit le principe des huis modes, ce qui demande un registre très developpé et une technique élaborée.
C'est un chant A Cappella, sans accompagnement instrumental, mais un accompagnement vocal à la tonique ou Isson.
A côté de ces deux traditions qui demandent des émissions vocales différentes et spécifiques du point de vue technique, que commence à apparaître, dans les Eglises orientales depuis le début de notre siècle, une nouvelle manière de composition plus développée mais toujours basée sur des thèmes traditionnels syriaques, byzantins ou sur les maqams arabes.
L'accompagenment instrumental est inexistant dans la tradition de l'Eglise Byzantine; quant à la tradition de la première Eglise Syriaque Maronite se limitait à quelques instruments métalliques à percussion dont l'usage était reservé à quelques solennités comme les offices de Noêl et de Pâques.
Actuellement, l'accompagnement instrumental est confié aux instruments traditionnels comme le Luth, la Cythare, le Nay, le Violon et les Percussions et dont le jeu devient lui-même prière.
l'improvisation occupe une grande place dans ces répertoires et vient exprimer l'inexprimable; la musique qui naît d'une conviction d'une foi, se rend au service du texte et manifeste la foi intime du chantre; dans l'improvisation s'incarnent la théologie, l'émotion et les capacités vocales; style, longuement utilisé dans les lectures chant
Nous avons voulu que ces deux Albums de Noël de l'Orient et de l'Occident soient Cantiques de rencontre, Oraisons de paix et double prière pour le salut.